Quelle soirée vendredi, hein ? Enfin, de ce dont je me souviens.
C’était la soirée la plus joyeuse que j’ai passée à un match cette saison, la plus contusionnée que je sois rentré chez moi depuis longtemps et j’étais l’une des personnes le plus présentes à la télé.
Les moments dont je me souviens seront inoubliables. Les trente minutes où des milliers d’entre nous avons passé debout sur nos sièges à chanter à pleins poumons après le match. La feinte de penalty de Kieran Trippier (il m’a eu sur le carreau et j’étais désemparé pendant une bonne minute). Bruno chantant avec nous. Les célébrations absolument ridicules qui m’ont vu renversé sur plusieurs rangées. Réussir à faire chanter une demi-ligne de mecs avec moi sur Westlife sur le chemin du retour.
Regarder les meilleurs moments et la caméra de match m’a rappelé beaucoup de choses, et diable, on est de retour, n’est-ce pas ?
La façon dont Isak gardait le ballon par terre avant l’action qui a mené au but d’Anderson. Ses un-deux avec Burn. Les ballons aveugles de Bruno. Murphy créant des occasions à la pelle. La passe en retrait et le petit ballon de Willock. TELLEMENT. BEAUCOUP. DE. BONNES. ACTIONS.
Je ne cesserai jamais de rire des tentatives de manipulation mentale ratées de Navas, mais il est la seule raison pour laquelle nous n’avons pas gagné 6-1 ou plus.
Un point fort a certainement été la performance de Murphy. C’est agréable de voir enfin du respect pour son nom ; on l’aime tous pour sa passion, mais la façon dont les gens s’emportent parfois, on dirait qu’il n’a jamais réussi à faire passer le ballon.
Il n’y a pas un seul joueur qui ne mérite pas d’être félicité pour ce match. Même Botman, qui a commis une erreur très inhabituelle, était solide au-delà de ce moment. À en juger par la façon dont il ramassait les joueurs et les balançait comme des marionnettes après le coup de sifflet final, il était soulagé aussi.
Isak et Willock ont volé tellement de vedettes que Bruno est passé inaperçu. C’est un énorme avantage pour l’avenir de pouvoir gagner des matchs et jouer bien sans que notre maestro brésilien ne soit à son meilleur.
Ce qui me touche vraiment, c’est la cohésion de cette équipe. Leur connexion les uns aux autres et avec nous. À quel point ils se soucient tous. Les photos des célébrations du penalty illustrent bien cela. Schär à douze pieds dans les airs tandis qu’Isak mène une charge de célébration. Même le but d’Anderson – c’est cruel qu’il ait été annulé, mais le voir célébrer avec Burn était magnifique. Je pourrais regarder Bruno hurler « VAMOS » à la foule toute la nuit.
Même ceux qui n’ont pas joué, comme Wilson, ont savouré l’ambiance post-match. Nous avons eu des équipes incroyables au fil des ans en termes de qualité et de cohésion, mais celle-ci se distingue vraiment.
Ils savent qu’ils font partie de quelque chose de spécial. Même Trippier l’a dit lui-même, il n’y a pas d’ego et c’est l’une des équipes les plus soudées qu’il ait connues, et ça, ça devrait dire quelque chose.
Leur volonté de se mêler à la foule rend notre lien avec eux réel et indéfectible. J’aimerais revivre vendredi encore et encore. Au moins, j’aimerais avoir un autre match ce week-end… mais mes jambes seront secrètement reconnaissantes que ce ne soit pas le cas.